Choisir les aliments est moins problématique que de prévoir les quantités à consommer

A distance d’un repas, nous sommes capables de choisir les prochains aliments à consommer. En fonction de notre plaisir, de notre santé, de notre rapport à l’image du corps comme du poids, nous allons déterminer ce qui nous semble être les meilleurs aliments selon l’objectif que nous poursuivons. Or, ces objectifs ont rarement un lien concret avec la réalité des phénomènes dans le corps, seulement avec des idées pétries d’informations fausses. Même chez le diabétique, qui doit prévoir sa prochaine dose d’insuline, sans l’aide d’un lecteur glycémique, il est assuré de se tromper dans son dosage. Son choix nécessite une confrontation biologique, qui se réalise grâce au lecteur glycémique, pour ajuster son dosage d’insuline.

Nous sommes condamnés à nous réajuster en permanence sur l’état du corps, même si cela n’a rien à voir avec ce que nous avions prévu. Nos choix sur les aliments sont conditionnés par notre objectif (plaisir, poids, image du corps…) mais la quantité est, elle, conditionnée par l’état du corps qui est non mesurable. A noter, que l’état du corps n’est pas interprétable par notre intellect, car faire agir l’intellect au moment d’une hypoglycémie (par exemple) est à coup sûr le meilleur moyen pour déclencher une crise alimentaire. Pourquoi ? Notre intellect juge en fonction de l’objectif et non en fonction de l’état du corps. Même si notre cerveau se loge dans notre corps, il est connecté à lui par un système électrique incroyable qui échappe à tout raisonnement logique immédiat.

Alors pour mieux manger ? Pensez à prévoir votre prochain repas et surtout pensez à vous adapter en fonction de la faim et de votre rassasiement à ce moment précis. MAIS ATTENTION une prise alimentaire entre les bornes ne sera jamais une condition suffisante pour avoir une bonne lecture sur le besoin du corps.

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