S’apprécier sur le plan de la technique esthétique et rendre possible l’amour de soi

Une chose essentielle est de s’apprécier, pour s’aimer (comme diraient certains), pour se dégager des problématiques alimentaires, avec cette logique de perte de poids ou pour transformer son corps.

L’esthétique est une expérience du sensible, de notre sensibilité en rapport avec un objet, une situation, la nature… qui nous fait déclencher quelque chose. Mais dans cette expérience esthétique il se joue aussi un peu de technique.

J’aimerai vous faire distinguer deux points dans cette expérience : l’une qui relève de la technique (intelligible, des idées) et l’autre du sensible pur. Prenez une photo, lorsque vous regardez cette photo vous pouvez déjà apprécier (au sens du sensible) si cette photo vous plaît ou non. Mais d’autres se choses se jouent aussi comme la composition de la photo (objets dans l’espace du cadre par exemple) ou encore si cette dernière est en noir/blanc, couleurs ou autres… Non pas que je veux démontrer qu’il y a la mathématique ou de la logique dans la beauté, au sens que le beau serait démontrable mais je veux pointer la séparation des dimensions de l’esthétique et agir sur celle la technique qui semble facile et accessibles. Les deux marchent-elles ensemble ? Ce n’est pas sûr et elles me semblent indépendantes, même si les puristes peuvent reprocher un manquant dans la photo.

La composition de la photo comme le sentiment que la photo déclenche sont tous aussi importants. Ceci explique que nous pouvons nous extasier devant une photo sans un intérêt important par rapport à l’histoire que raconte le sujet de la photo mais seulement car elle est bien composée (espace négatif/espace positif, lignes de forces, règle des tiers…). Si en plus de cette base l’histoire racontée par la photo nous parle nous avons presque un « perfect match ». Les « abuseurs » ou comme plutôt ils se disent « influenceurs » savent abuser de ces techniques pour créer un maximum de vue sur leurs publications.

Pourquoi j’en parle dans les TCA et l’obésité ?

Beaucoup de patients oublient de respecter les règles de techniques esthétiques en habillements et font passer l’amour de soi avant tout (sensible). Je propose plutôt de les aider déjà à choisir les vêtements (technique du « relooking ») qui correspondent à leurs carnation de peau, de cheveux, morphologie… plutôt que de prendre les vêtements qui leurs plaisent. En effet, le vêtement qui me plaît n’est pas forcément celui qui me va. Je remercie d’ailleurs les émissions de ce genre qui aident les personnes sur les plateaux à prendre ce qui leurs vont.

L’intérêt est un palier dans un « amour de soi », avant de s’aimer il me semble nécessaire de commencer à faire le moins pire pour soi. Le choix du vêtement aide à être « moins pire » en rendant une image plus harmonieuse de soi. Ce qui à terme pourrait déclencher un amour de soi…

2 commentaires

  1. comme vous avez raison, en fait il faut bannir le concept de « mode ».
    Coco Chanel, anti-mode s’il en fut, disait que ce qui est à la mode se démode!

    Il faut se méfier des vendeuse qui vous disent : comme ça vous va bien …sous entendu encore
    une vente de faite.
    Le style est plus important que la mode.

    Ca c’est la théorie, mais par expérience, on ne trouve pas facilement ce qui vous va, tout le monde vend la même chose.

    Alors 1000 fois d’accord avec vous, mais difficile à faire.
    Merci pour vos articles

  2. Merci Jeanne, hier on me faisait remarquer une phrase de Coco Chanel : « si une femme est mal habillée, on remarque sa robe, mais si elle est impeccablement vêtue, c’est elle que l’on remarque ». Merci de votre message

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