« qu’est-ce que je serais heureux quand je serais mince »

L’espoir de perdre du poids impose une anesthésie des perceptions corporelles à l’instant présent. L’alimentation devient donc intellectualisée dans l’objectif d’obtenir un corps rêvé, idéalisé, regretté…contribuent à des modifications du comportement alimentaire au quotidien. Le mécanisme de l’espoir existe et ne pose pas de problème tant que le sujet vit une perte de poids. Lorsque cette dynamique s’arrête, le patient à nouveau subit une panique réactivant la peur de ne jamais attendre son objectif. A nouveau le cycle de l’espoir fait place à la déception conduisant à l’abandon de cette alimentation intellectualisée.
Notre travail est de casser ce cycle, en les re-connectant au présent pour laisser émerger la vie et donc la faim (qui cache fin de la vie et donc le rapport à la mort): nourrir par le MOI.

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